Jusqu’à un passé très récent, personne ne pouvait prédire si la planète Mars serait un jour accessible à l’homme. Intel x86, Microsoft, tout présageait du pire. Mais les temps changent.

Apple vient de concrétiser des années de recherches avec la création d’un nouveau processeur le M1. Issus du monde des iphones, le M1 n’est pas simplement l’évolution logique d’un bureau de recherche qui encadre le software et le hardware. C’est bien plus que cela. Apple est une société qui conditionne le hardware et le software au contentware. Vous savez ce petit quelque chose propre à chacun, la petite intelligence qui nous accompagne régulièrement avec bienveillance quand il s’agisse de trouver une couleur, d’envoyer un fichier ou construire quelquechose.

Le contentware est chez Apple une matérialisation du beau. Le beau en général et le beau très particulier. Qu’est ce que tout cela a voir avec Mars ? C’est très simple, sans expérience esthétique pas d’aventure.

J’ai beau regarder en boucle  »Gravity », ou  »Seul sur Mars », je me dis que dans une situation similaire, l’action serait pliée. Aucune chance qu’un Windows sous Intel fonctionne quand il le faut. Notre expérience utilisateur est là pour l’attester.

Dans le long voyage vers Mars, les astronautes devront avoir la tête et l’énergie faciles. Une autonomie de puissance et une autonomie de pensée. La chance de survie proviendra d’un système d’exploitation agile en expérience utilisateur. Je ne suis pas sûr que dans le monde de Windows et Intel cela existe.

Ça serait ballot d’avoir une mise à jour des drivers, qui représentent déjà 1go inamovible dans Windows au moment de l’atterrissage. Et encore une malchance si le bluetooth de la souris du fait d’une latence provoquée par la saturation du processeur. Cliquez sur le bouton d’à coté et louper la procédure d’urgence…

Le M1 d’Apple est une chance supplémentaire d’aller sur Mars. Apple vient de créer le processeur Mars One en quelque sorte. Pas parce qu’il est puissance, ni économe mais parce qu’il est malin.  On sait que la nature s’oriente toujours vers le minimum de consommation d’énergie. Comment justifier un chemin contraire ?